Kora a bon cœur, sinon elle ne recueillerait pas les orphelins et les abandonnés. Elle peut se montrer très douce pour autant, certains caractères lui ont appris à être très dure voir bourru par moment. Elle a beaucoup d'humour et anime plutôt bien la grande maison Zélathory. Elle est très méfiante avec les étrangers et elle ne laisse personne contredire son éducation. Très attachée à ses enfants, cet orphelinat n'est pas là pour que l'on vienne adopter, ce sont les siens et c'est elle qui les élève. Son éducation varie d'un enfant à l'autre car chacun est différent mais elle leur apprend à gérer leurs problèmes et à savoir vivre en société pour éviter de s'en causer d'autres. Pour autant, ils ne semblent pas tous avoir les mêmes principes, en effet, certains sont un peu spéciaux, peuvent se montrer un peu plus violents que d'autres mais les races ont beaucoup d'influences, elle leur apprend donc à s'épanouir selon ce qu'ils sont.
Elle peut se montrer gentille avec des inconnus, elle peut les aider mais si l'on touche à sa famille, elle est loin d'être un ange. Elle se donne corps et âmes pour eux et ils le lui rendent bien. Ils finissent toujours par revenir la voir même pour ceux qui ont fini par fonder une famille.

Ses cheveux bruns lui descendent jusqu'aux reins, ils sont lisses et sont parfois assemblés en quelques tresses éparses. Son regard est d'un bleu dans lequel on a l'impression de se perdre, qui semble capable d'hypnotiser n'importe qui. Pourtant on peut y lire une douceur et un amour infini lorsqu'elle les pose sur ses enfants. Son visage est fin et sa silhouette est bien proportionnée, bien qu'elle soit plutôt fine il ne vaut mieux pas la défier car pour protéger ses enfants elle fera preuve, d'une force, d'une agilité et d'une souplesse déconcertante pour sa petite taille. Il ne faut vraiment pas se fier aux apparences avec elle.
Si l'on peut noter une caractéristique particulièrement dérangeante chez elle c'est que ses ailes sont brunes et laissent penser aux ailes des démons bien qu'elle n'en soit pas un.

[La création]
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Par delà les temps, Azraël se fit connaître et, par cet intermédiaire, contribua à la naissance de Kora. Leur créateur, voulant contrebalancer le programme corrompu de la première demi-déesse, se décida à se servir d'une nouvelle goutte d'essence issue des dieux pour donner naissance à sa sœur. Kora fut envoyée dans une famille qui lui apporta beaucoup d'amour mais pas suffisamment de sécurité. Le secret ne fut pas gardé longtemps, Kora n'était pas dupe, elle voyait bien qu'elle ne ressemblait pas à ses parents et elle ne voyait que trop bien que le prophète lui prêtait plus d'intérêt que les autres.

[La découverte de ses origines et de sa famille de "sang"]
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Bien des signes l'avaient poussée à aller demander des informations sur ses origines. On lui expliqua alors qu'elle avait été créée pour contrer sa sœur, qu'elle était considérée comme le bouclier des anges. De quoi faire douter un être-vivant du côté vivant de son existence.
Elle demanda alors si elle allait être utilisée en permanence ou si elle pourrait un jour fonder une famille, vivre comme n'importe qui. Si, tant que sa sœur ne poserait pas de problème, elle pourrait avoir une vie normale. On lui répondit positivement sauf sur un point, l'essence divine avait fait naître l'enfant stérile. Elle n'était pas faite pour avoir des enfants. Touchée au cœur, l'adolescente et sa puberté virent l'avenir d'une manière bien sombre.

[Le rejet des Zelathory]
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Kora s'était renfermée, elle refusait de poursuivre son ascension dans la société. Elle ne voulait plus se mêler aux autres anges, elle avait peur de tomber amoureuse et de souffrir de ne jamais pouvoir fonder une famille. Elle ne s'était jamais sentie vraiment proches de ses parents, certes ils étaient aimants et protecteurs mais ils n'avaient rien en commun avec elle et les moments en familles étaient de plus en plus espacés. Personne ne l'aidait à s'épanouir, personne n'essayait de la comprendre.
Plus le temps passait et plus Kora comprit que la seule chose qu'on cherchait à faire était de la pousser à devenir archange et à protéger aussi bien les guerriers que les anges dans la cité. On la poussait assumer son rôle et on brimait sa vie petit à petit. La jeune ange ne sombra pourtant pas dans les ténèbres menant aux démons mais elle se renferma toujours plus en cherchant un moyen de se sortir de ça.
Un jour, un groupe d'anges fermement attachés à leurs convictions et ayant espionné les actes du prophète décidèrent de s'en prendre à la jeune fille. Kora se réveilla en toussant, étouffant à cause de la fumée épaisse qui s'insinuait jusque dans sa chambre. Elle se précipita en dehors de la chambre et secoua ses parents afin de leur éviter de mourir brûler avec la maison. Les individus n'engagèrent pas plus de procédure lors de cette nuit-là mais cela suffit à détruire le lien que Kora et sa famille avait.
Sa mère avait toujours été plus compréhensive avec elle que son père mais elle lui restait néanmoins obéissante pour une raison qui échappait à la jeune femme. Celui-ci décréta que l'existence même de Kora était dangereuse pour eux. Il la rejeta et sa mère adoptive ne broncha pas, partagée entre la peur et son devoir de mère. L'ange brune ne chercha pas à comprendre et s'en alla, si on ne voulait pas d'elle, si elle n'était qu'un objet pour eux alors elle n'avait aucune considération à leur offrir.

[L'orphelinat]
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Quelques jours étaient passés alors qu'elle s'était établie dans une maison au-delà de la cité. Toujours sur le territoire des anges, elle s'était mise à l'abri de tout et avait décidé de mener une vie tranquille en ermite. Faire le silence autour d'elle lui était devenu nécessaire. Elle se cherchait, voulait trouver sa voix, s'écouter, suivre ses sentiments. Elle voulait apprendre à vivre sa propre vie et non ce qu'on lui indiquait depuis sa naissance.

[Le premier pensionnaire]
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Lors de ses périples pour trouver sa voix, elle trouva une démone, agonisante, qui n'était autre qu'Yvana, à peine jetée de son royaume. Elle la recueillie et la soigna, naturellement bienveillante. L'ange apprécia rapidement la démone et la força à rester jusqu'à ce qu'elle soit sur pied. Elle l'emmena ensuite auprès de Luma afin de lui permettre d'aller de l'avant. Yvana resta un moment chez les sœurs Sun, apprenant à vivre sans ses yeux. Seulement, les anges n'étaient pas de cet avis, une démone n'avait rien à faire là, d'autant plus qu'à cette époque, elle était trop renfermée pour être appréciée par la globalité du peuple. Kora la recueillit de nouveau et l'aida autant que possible jusqu'à ce qu'elle soit prête à reprendre la route. Elle lui promit de la cacher si besoin, peut-être devait-elle être une protection pour les anges mais elle avait choisi de l'être pour qui elle le souhaiterait.

[Les pensionnaires et l'apprentissage]
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Quelques temps plus tard, la démone revint la voir avec une fée au tempérament bien acéré pour son espèce. Elle lui expliqua qu'elle l'avait trouvée au milieu du village des elfes, mettant le feu involontairement à tout ce qui passait. Orpheline, Anna avait fini par prendre le nom de Zelathory, adoptée par Kora qui s'était accordée avec Yvana pour conclure que l'enfant serait mieux chez elle que sur les routes avec la démone. Il lui fallait un environnement stable et une éducation. Ce fut la première pensionnaire mais pas la dernière. Avec elle, Kora commença à développer une méthode d'apprentissage des dons qu'importe furent-ils différents du sien. Elle reprit l'éducation de l'orpheline et pansa ses blessures psychologiques avec l'aide du temps.

[Les premiers dangers]
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La maison de Kora devenait étroite, elle s'était transformée en orphelinat et certains enfants faisaient parfois du bruit. Les anges ne toléraient pas que d'autres peuples résident ainsi sur ses terres et les menaces de ses principaux ennemis devenaient sévères tandis que l'ordre lui imposait de ne recueillir que des anges dans son orphelinat ou de sortir du territoire.
Kora refusait de partir mais tous devenaient très pressants et les enfants commençaient à avoir peur. La crainte qu'on brûle à nouveau sa maison poussa l'ange à protéger ses protégés en se pliant à la volonté des anges.

[Le déménagement et un pensionnat de rêve]
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Kora, très attachée à ses enfants préféra quitter les terres et débuta la construction d'une maison bien plus grande dans les terres neutres. Ils y mirent tous de l'huile de coude bien que le plus jeune fut peu coopératif. Il n'eut cependant pas le choix, Kora dut se fâcher une ou deux fois pour lui faire entendre raison mais elle lui expliqua toujours avec plus de calme pourquoi elle lui demandait participer bien qu'elle aurait pu le faire elle-même avec les plus vieux.
Lorsqu'ils eurent fini, chacun avait pu bâtir sa chambre de rêve. Les pièces communes s'étaient accordées pour convenir au moins un peu à chacun et malgré le chaos qui régnait par le passé dans l'orphelinat poussant Kora a diriger d'une main de fer; le calme régnait. Les plus vieux étaient dans l'inconnu mais ils avaient confiance en leur mère adoptive tandis que les plus jeunes craignaient le changement.
La jeune femme se décida alors à animer la maison et à les aider à s'adapter afin que tous puissent s'épanouir. Elle sécha bien des larmes, elle fit bien des câlins et se réveilla pour bien des terreurs nocturnes. Elle fit apparaître des sourires et poussa à la solidarité à tel point que tous commençaient à ressembler à une vraie famille. Les nouveaux arrivants se pliaient même très vite à l'ambiance. Il était d'autant plus aisé de s'intégrer pour eux que les enfants étaient de diverses espèces, de divers dons et avaient vécus bien des choses qui leur permettaient de tous se comprendre un minimum et de s'entraider.

[La crainte de ses origines et les jours actuels]
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Kora avait toujours peur que l'essence divine qui parcourait ses veines ne la rappelle un jour à un peuple qu'elle n'appréciait que moyennement. Elle ne les détestait pas et souhaitait protéger ceux qui en valaient la peine, elle était prête à faire son devoir mais elle ne voulait pas renoncer à sa vie pour autant et elle souhaitait protéger sa famille plus que tout au monde.
Une belle grande famille qui, bien que nombreuse regorgeait d'amour, de complicité, d’entraide et de compréhension.